Non, la crise sanitaire n'a pas eu raison des échanges internationaux.
La dernière fois que l'on vous a interviewé, c'était pile il y a deux ans. Quel est votre bilan ?
La crise Covid a pu donner un temps la sensation que l'international était à l'arrêt. Mais c'est juste une sensation car ne serait-ce que depuis la rentrée de septembre dernier, 12 partenariats ont été signés entre des universités à l'international et la Business School, deux avec la Tourism School et 6 double-diplômes ont été négociés.
Cela montre que l'international est bien vivace, des partenaires de haut vol sont toujours très intéressés pour signer avec nous. La France, Excelia, La Rochelle, Tours, Orléans, demeurent extrêmement séduisantes et sûres. Les étudiants internationaux quant à eux continuent d'être des talents attractifs et d'être motivés pour des échanges d'un semestre ou d'une année double-diplômante, ou sur tout un cursus Bachelor ou Master.
Nos étudiants ont donc pu quand même partir ?
Oui, avec un principe : éviter les destinations déconseillées par le ministère des Affaires étrangères, privilégier les destinations autorisées et sécurisées. Certains pays étant bloqués, comme la Chine dont les frontières restent fermées sans visibilité sur leur réouverture, le fait de pouvoir y aller ne dépend pas de nous ni des universités en Chine, mais du bon vouloir du gouvernement chinois. Il y a une dichotomie entre la réalité et ce que les gens imaginent en attendant des choses impossibles.
Tous les étudiants du BBA International, par exemple, ont pu partir. C'est tout à l'honneur de mon équipe qui s'est démenée pour réussir à les envoyer en Europe et à trouver une place pour chacun, avec le double de travail car ce qui nécessite habituellement une action en a demandé 2 ou 3. Je tiens à souligner leur engagement car dans certaines écoles les échanges ont tout bonnement été annulés.
Douze partenariats signés pour la Business School, deux pour la Tourism School : pouvez-vous nous en parler ?
Pour la Business School on ne peut pas tout détailler ici mais il faut citer l'Indian Institute of Management Kozhikode à Kerala, Inde, accrédité EQUIS et AMBA et parmi les 5 meilleurs d'Inde, la Troy University aux États-Unis en Alabama, accréditée AACSB, l'Universidad de Navarra en Espagne, accréditée EQUIS, et comme malgré tout nous continuons à développer des relations avec l'Asie, la Binus University à Jakarta, en Indonésie, accréditée AACSB et EPAS.
Côté école de tourisme, nous sommes fiers d'avoir signé avec la Royal Roads University à Victoria, au Canada, et avec l'Inland Norway University of Applied Sciences, à Lillehammer, en Norvège.
Depuis septembre 2021 vous avez également contractualisé 6 nouveaux doubles-diplômes ?
Pour le Master Grande Ecole, nous avons signé avec le MBA de la Zagreb School of Economics and Management en Croatie, accréditée AACSB, avec le MBA de la Faculty of Economics and Business avec l'Universitas Gadjah Mada en Indonésie, également accréditée AACSB, avec le MSc de l'University of Limerick en Irlande (AACSB, EQUIS, AMBA) et avec le Master in Management de la National Taiwan University of Sciences and Technology à Taiwan (AACSB, EQUIS). Pour le BBA international, les doubles-diplômes se font avec le BBA de ESIC Business & Marketing School à Madrid, Espagne (AMBA, EPAS) et le BBA de la ZESM en Croatie.
Ces partenariats sont l'aboutissement d'un travail de longue haleine, qui a pris un ou deux ans. Si on doit tirer du positif du Covid, nous avons pu profiter d'une plus grande disponibilité des collègues pour échanger des contenus, des syllabus et négocier ces doubles-diplômes.
Toujours voir le positif, c'est votre philosophie de travail ?
En effet. Mon équipe a si bien travaillé sur les solutions que nous avons évité les problèmes. On aurait pu attendre, ça n'a pas été notre approche. Heureusement !
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